Lettre Naturo Ambre Verdon Juillet

Bonjour, 

Est-ce que tu as déjà ressenti l’effet du stress sur son système digestif ? 

Moi, je me souviens en riant d’un entretien d’embauche auquel je suis arrivée en retard parce que j’avais été retenue … aux toilettes ! 

Trop de stress m’avait empêché de dormir et en me levant le matin, j’avais le ventre noué. Arrivée sur place tant bien que mal, mon ventre n’a rien trouvé de mieux à faire que de décider que c’était LE moment pour déclencher une diarrhée salvatrice.

Ce jour-là, j’ai pris conscience que notre ventre et notre cerveau sont intimement liés, et que notre état psychique influe réellement sur notre équilibre digestif. 

En particulier les états de stress. 

Est-ce que pour toi aussi, à la moindre contrariété toute la digestion est perturbée ?

Le lien entre stress et microbiote

Le microbiote intestinal joue un rôle crucial dans notre santé globale.

Ces milliards de micro-organismes vivant en symbiose dans notre corps ne se contentent pas de nous aider à digérer nos aliments ; ils communiquent également avec notre cerveau via ce qu’on appelle l’axe intestin-cerveau.

Quand notre microbiote est déséquilibré, cela déclenche des sensations qui te sont peut-être familières : 

  • Ballonnements
  • Constipation (ou ralentissement du transit)
  • Diarrhée (ou accélération du transit)
  • Douleurs digestives
  • Mycoses répétitives ou récalcitrantes
  • Des difficultés à digérer certains aliments

Mais aussi :

  • Un stress accru
  • De l’anxiété et des troubles de l’humeur
  • Des brouillards mentaux et troubles de mémoire
  • Des troubles de l’attention
  • Parfois, cela va jusqu’à la dépression

Les fauteurs de trouble les plus connus sont Escherichia coli, la famille des Clostridium (en particulier Clostridium difficile), la famille des Candida, les bacteroïdes et certains genres de protéobactéries (Klebsiella et Enterobacter).

Lorsque ces espèces sont en excès, elles produisent des toxines qui peuvent provoquer une inflammation globale de l’organisme et affecter l’axe intestin-cerveau, contribuant ainsi à une baisse immunitaire et une augmentation de l’anxiété et du stress.

Les psychobiotiques : des alliés naturels

C’est là que les psychobiotiques entrent en jeu.

Ce sont des populations de probiotiques bénéfiques pour nos intestins, qui aident à diminuer l’inflammation, et à stabiliser le stress et l’humeur.

Parmi les grands acteurs de cette symbiose, on retrouve la famille des Lactobacillus (L. helveticus, L. Rhamnosus, L. casei, L. paracasei, L. plantarum…) ainsi que la famille des Bifidobacteries (B. infantis, B. Breve, B. longum…)

Cela étant, il n’est pas facile de bien équilibrer son microbiote.

Peut-être que tu as déjà essayé de prendre ces fameux probiotiques mais que cela n’a donné aucun résultat ? 

Pire ! Peut-être que cela a entrainé l’apparition de ballonnements et de gaz dont tu n’arrive pas à te défaire depuis.

C’est le problème rencontré par plus de la moitié des personnes qui viennent me voir pour une gestion de stress.

L’erreur principale quand on prend des probiotiques

Les probiotiques sont des êtres vivants.

L’erreur principale que commettent mes clientes, c’est de prendre les probiotiques comme ça, sans préparer le terrain.

Dans ce cas, c’est comme si elles mettaient des habitants dans une maison déjà occupée (dysbiose) et hostile ou pollué (inflammation, intolérances alimentaires, charges en toxines …).

De plus, les souches facilement disponibles dans le commerce ne sont pas toujours adaptées à leur problématique, ni de très bonne qualité.

En bref, réintégrer des probiotiques dans son écosystème digestif, c’est comme réussir une migration de population. 

L’intégration n‘est pas toujours évidente !

Pour qu’elle se passe en douceur pour ton ventre et pour toi, et surtout pour qu’elle soit durable, il vaut mieux être accompagné.

Les premières étapes pour prendre soin ton microbiote

Voici quelques conseils de première intention pour commencer à équilibrer ton microbiote en faveur des espèces anti-stress :

  1. Adopte une alimentation riche en fibres : Les fibres nourrissent les psychobiotiques présents dans ton intestin. Consomme plus de fruits, légumes, légumineuses et céréales complètes.
  2. Incorpore des aliments fermentés : Le yaourt, le kéfir, la choucroute et le kimchi sont des exemples d’aliments riches en probiotiques naturels.
  3. Réduit ta consommation de sucre et de graisses saturées : Ces éléments peuvent favoriser la croissance des espèces pro-inflammatoires.
  4. Essaie de t’apaiser  : Pratique la méditation, le yoga ou d’autres techniques de relaxation pour réduire le stress, ce qui aide aussi à maintenir un microbiote équilibré. La symbiose est un système de réciprocité : ce qui t’impacte impacte ton microbiote; et inversement.

Comprendre le lien entre ton alimentation, ton stress et ta santé intestinale peut transformer ton bien-être.

Mais pour être réellement efficace, cela demande une stratégie bien réfléchie et surtout adaptée à ton profil.

En ce qui me concerne, il m’a fallu 3 ans d’efforts petits mais constants pour résorber ma dysbiose. L’enjeux principal a été de mettre en place la bonne hygiène alimentaire (celle qui me correspondait) sans avoir l’impression d’être dans la privation d’un régime.

Ce fut un peu long, mais assez facile. Et aujourd’hui, je cultive mes psychobiotiques sans y penser !

C’est aussi ce que je souhaite pour toi : rééquilibrer ton microbiote en douceur, et ressentir la stabilité et la sérénité qu’apporte un système digestif équilibré.

N’hésite pas à prendre RDV pour que nous fassions le point !

Bien à toi,

Ambre V.


Phyto : Le noyer, pour un microbiote au top.

Considéré en ethnobotanique comme l’arbre de l’identité, le noyer permet d’assainir et renforcer notre microbiote, et d’équilibrer les terrains sensibles au cholestérol ! 🌰🌳

Sa régulation des inflammations systémiques en fait un allié de choix pour lutter contre le stress.

🥜 Les Noix :

  • La noix est remarquablement antioxydante. Elle permet de lutter contre les effets du stress.
  • Manger 30g/jour pour réduire le cholestérol LDL et favoriser un microbiote sain.

🌱 Les Bourgeons :

  • Régulateurs de la flore intestinale, ils permettent d’équilibrer le digestif en cas de dysbiose ou de prise d’antibiotiques.

🍃 Les feuilles :

  • Leur forte teneur entanins ellagiques et catéchiques les rendent astringentes et cicatrisantes en particulier pour le système digestif.
  • Elles sont légèrement hypoglycémiantes et antidiabétiques.
  • Elles augmentent également la détoxication hépatique

🛢️ L’Huile :

  • L’huile permet de réduire les teneurs en cholestérol et participe ainsi à une meilleure santé cardiovasculaire.
  • Très riche en omégas-3, elle permet également de réduire les inflammations systémiques et de maintenir un intestin en bonne santé.

🌳 L’Écorce :

  • L’écore est moins facile à utiliser, mais elle présente l’avantage d’être antibactérienne (Staphylococcus aureus, Streptococcus mutans; , Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa) et antifongique (Candida albicans)Elle est donc très utile en cas d’infections et aide à maintenir une flore équilibrée.

La recette de Juillet : Kombucha maison

Le kombucha est une boisson fermentée riche en probiotiques qui favorisent une digestion saine et renforcent le système immunitaire. Il contient également des antioxydants du thé vert qui aident à combattre les radicaux libres et à réduire l’inflammation.

Ingrédients : 

  • Eau : 80cl (80% environ de la contenance de votre récipient).
  • 7gr/L de thé (vert ou noir), de maté, ou d’hibiscus.
  • Sucre, 20gr
  • Une mère de Kombucha. On l’appelle aussi : SCOBY, souche de Kombucha, champignon, mère, etc…
  • Liquide de base (aussi appelé starter). Il s’agit ni plus ni moins d’un Kombucha déjà fermenté, non aromatisé.

Réserver les 2/3 de l’eau prévue au réfrigérateur la veille.

Faire bouillir le 1/3 d’eau restant, puis ajouter le thé vert (idéalement dans un chaussette refermable). Laisser infuser pendant 10 minutes.

Retirer le thé, puis ajouter le sucre et bien mélanger jusqu’à ce qu’il soit complètement dissous.

Rajoutez les 2/3 d’eau gardée au frais et laissez le thé sucré refroidir à température ambiante. Il doit être à moins de 38°C pour la suite, afin d’éviter de tuer SCOBY

Verser le thé dans un bocal en verre propre, ajouter le SCOBY et le kombucha (liquide de base) non pasteurisé.

Couvrir le bocal avec un tissu propre et fixer avec un élastique. Laisser fermenter à température ambiante, à l’abri de la lumière directe, pendant 7 à 10 jours, selon la température ambiante et le goût désiré.

Une fois la fermentation terminée, retirer le SCOBY et conserver le kombucha dans des bouteilles hermétiques au réfrigérateur.

A servir frais au moment de l’apéro !! 🌞

Ambre V.

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